Des nausées des nausées et des nausées. Voilà ce qui m'arrive. Je ne peux plus rien manger, toutes les odeurs de près ou de loin me rendent malade... Et me voilà en arrêt maladie jusqu'au 23 mars (petits bouts par petits bouts).

La galère ! Je suis épuisée d'épuisement, et ma non alimentation ne m'aide vraiment pas !

Deuxième écho.

Cette fois, Pia voit bien le petit oeuf à l'intérieur de la poche. 8,3 mm ! Que c'est petit. Encore trop tôt pour entendre ton petit coeur. A priori la petite graine aurait rencontré le petit pot de fleur le 14 janvier. On dit que plus les spermatozoides mettent de temps à rencontrer l'ovule, plus il y a de chances qu'ils soient porteurs du gène féminin. Et puis de toute facon, j'ai bien plus scientifique que ca : le test de CLouToN était bleu, le tien rose... Voilà un signe qui ne trompe pas :D

Voilà donc seulement 4 semaines que tu es là, et quasi tout autant que je t'ai ressenti. C'est incroyable.

Le 18 janvier chez Sev, j'ai eu l'impression de retrouver mon flair de chien en reniflant des gateaux apéro au fromage tombés au sol. Et puis le ventre me tendait.. Même Seb m'a dit "t'es enceinte?" Et ca faisait déjà quelques jours... 4 donc au maximum.. j'ai du mal à y croire !

Et le 24 j'ai fait un premier test négatif, alors que ca faisait 3 semaines que j'avais mal au ventre... un test à 12 euros pour avoir un faux résultat, merci Luxembourg lol

En tous cas Pia était contente, pour elle tout va bien même s'il subiste un doute pour moi. Vivement que j'entende ton coeur battre ! Et comme une bonne nouvelle n'arrive pas seule, je suis immunisée contre tout, sauf la toxo.  Ca je m'y attendais... On peut dire merci à CLouToN de m'avoir refilé le CMV pendant ces 2 ans et quelques. Maintenant je suis tranquille, et tu es protégée !

Finalement ca sert d'avoir son premier en crèche qui  nous ramène tout ce qui traine à la maison ! Et ca sert que ce soit la maman qui gère tous les bobos et les entrées/sorties en crèche. Une bonne exposition à tous les microbes, rien de tel ! :-)

Un petit temps de recul avant de venir de nouveau poster ici... Je voyais l'icône "La MaMaN DeS CLouToNS" qui me tendait les bras sur ma page internet, mais qui m'angoissait aussi un peu...

Et pour cause... alors que je venais de créer ce nouveau blog (dans lequel je vais devoir recopier une bonne partie des articles précédents et qui concernent plus particulièrement Clouton), alors que j'attendais avec impatience la rencontre avec ma future Cloutonne (j'y tiens lol), Pia me dit qu'elle ne voit que la poche gestationnelle, et que ma grossesse doit être trop récente encore. Son appareil détecte les embryons aux alentours de 1000 UI/L (équivalence dans le sang), elle pense que je suis autour de 800... je repasserai lundi... Ok...

Prise de sang immédiate, et impatience pour recevoir les résultats, qui arrivent le lendemain midi.

Et là, surprise, je suis à 309 UI... Comment est-ce possible ? Ce serait une grossesse beaucoup plus récente que prévu, et pour laquelle j'aurais donc ressenti les symptômes dès les premières 48h ? Et cela voudrait dire que j'ai à faire à un papa de compet'... Bref, beaucoup de si... l'autre probabilité étant que cette grossesse ne se développe pas correctement, qu'il s'agisse d'un œuf clair...

Autant dire qu'hier j'étais abattue par la tristesse ! J'ai contacté la secrétaire de Pia plusieurs fois, qui m'a dit de ne pas m'inquiéter, que tout irait bien...

De toute façon je n'ai pas vraiment le choix. Quoi que je fasse, quoi que je ressente ou que je dise, ce qui doit arriver arrivera. Il nous faudra donc attendre lundi pour en savoir plus, je l'espère... d'autant que Papa Clou sera présent... j'espère ne pas le faire venir pour n'avoir comme réponse que "revenez vendredi"...

Alors voilà, il y a 3 jours je me demandais comment ne pas comparer une grossesse à une autre, comment ne pas comparer ses enfants... et ma première leçon est que chaque évènement est tellement différent de par sa nature, qu'il n'est pas possible de revivre la même chose. Jamais.

Alors on verra bien, je croise les doigts bien sûr... on a jamais envie que ça ne fonctionne pas. Mais d’un autre côté je sais aussi que si ça ne fonctionne pas, c’est qu’il y a une bonne raison.

La nature fait bien, ce qu’elle veut…

Le 9 février 2011, j'avais rendez-vous avec Pia, pour découvrir avec stupéfaction le cœur battant de Clouton.

Aujourd'hui, j'attends avec impatience un nouveau rendez-vous avec Pia, pour t'entendre toi, mon déjà-adoré petit bébé.

Dès la première semaine ou presque j'ai senti qu'il se passait quelque chose en moi.

Des signaux étranges et contradictoires avec ta présence m’ont fait patienter une semaine au-delà de ma date probable de règles… tellement peur d’être déçue… pour finalement me heurter à un premier test négatif. J’avais l’impression d’être folle, je te sentais pourtant bien, là, en moi, en train de faire ton petit nid douillet pour les prochains mois… n’était-ce que mon envie ? Le lendemain du test, tous les symptômes avaient quasi disparus, comme si j’avais renoncé à toi, à ta présence. Mais rapidement les douleurs sont réapparues, jusqu’au point de ressentir deux boules dures dans la poitrine, dimanche dernier. Ton papa est alors allé acheter un test hier soir, et nous avons découvert une timide bande rose clair apparaitre. Sur le moment je n’étais plus sûre de rien. Heureuse bien sûr, mais craignant en même temps qu’une couleur si claire ne soit qu’une fausse alerte…

Vivement dans 1h30. Je souhaite tant que tout aille bien, que tu t’accroches et te développes bien… Déjà attachée à toi alors que je ne sais encore rien…

Mais mes questions et mes angoisses restent entières : comment vivre une seconde grossesse sans la comparer à la première ? Pouvons-nous réllement la vivre à part entière, ou bien le fait de la comparer fait-il partie de la spécificité de cette grossesse, qui la rend donc unique à son tour ?

Loin de moi l'idée de vouloir dire que tel enfant sera meilleur ou pire que tel autre, mais la manière dont notre cerveau enregistre les expériences fait que le passé surgit souvent lorsque l'on se trouve dans une situation similaire...

A voir donc, comment je saurai vivre ce moment de manière unique !

Après examen, il s'est avéré que je n'ai aucun problème mécanique, et pas plus d'endométriose... Mais d'où venaient ces douleurs insupportables ?

Dans les jours qui ont suivi, j'ai enchainé les crises de panique sur les crises d'angoisse, au point de ne plus pouvoir sortir du lit, de ne plus manger, de ne plus pouvoir rien faire.

J'ai finalement accepté de faire ce que j'avais refusé de faire en 2005, et j'ai commencé un traitement à base d'antidépresseur. En 2 semaines le changement était radical, je me suis sentie à nouveau bien. Pas plus joyeuse ou plus défoncée, juste plus sereine, moins triste et surtout moins émotive. J'étais du genre à pleurer pour une mouche écrasée, je suis maintenant moins sensible aux atrocités de l'espèce humaine... Autant dire que ça me fait des vacances, car vivre avec moi-même c'était épuisant :-)

En parallèle, une discussion avec ma Diana, ma découvreuse de Clouton, m'a permis de voir un peu plus clair sur ce qui n'allait pas chez moi... et j'ai donc décidé de me reprendre en mains... Demande de temps partiel au bureau, inscription en salle de sport, moi qui n'en ai jamais fait de ma vie, à part quelques tournois de badminton entre collègues il y a 4 ans... Course sur tapis, abdos, steps, musculation du dos et des bras au programme... 3 fois par semaine... Ça ne fait que deux mois que j'y vais, donc c'est assez récent, alors je ne vois pas encore de grosse modification de mon corps, mais le simple fait d'y aller aussi régulièrement depuis deux mois est déjà un challenge en soi... Après une séance je me sens calme, détendue... Et je me sens plus tonique le reste du temps. La reprise du Yoga m'aide aussi beaucoup, et m'a permis hier soir de gérer une crise qui apparaissait (étrange, ça faisait depuis juillet que je n'en avais pas eu...).

J'ai perdu environ 5 kg depuis le mois de mai dernier, donc je suis ravie... et globalement cela coïncide avec une reprise du moral générale..

Alors tout irait bien dans le meilleur des mondes, si je ne voulais pas agrandir la tribu... Moi qui ai fait tant d'efforts pour Clouton, pour sa santé et son développement, je n'imagine pas être enceinte sous traitement, sans savoir si un jour ou l'autre cela aura une conséquence sur la petite vie qui se sera développée en moi... Avoir un enfant, oui, mais pas à n'importe quel prix... Pas quelques soient les conditions. Pour lui, qui n'a rien demandé, et sûrement pas à venir au monde... Je ne peux pas lui imposer ça...

Mon médecin me disait que bon nombre de femmes étaient enceintes sous traitement et que cela ne pose pas de problème, qu'il y a très rarement des complications... et que lorsqu'il y a une malformation, on peut difficilement l'imputer à la prise de médicament puisqu'elle apparait de toute façon naturellement dans 2% des naissances... N'empêche que... Je ne pourrais jamais me le pardonner... Lui voulait me passer sous tricyclique, qui sont de vieux AD pour lesquels on a beaucoup plus de recul que sur les ISRS. Il me parlait de possible malformation du cœur sous ISRS...

Alors je lui ai dit que je ne prendrais aucune décision sans en parler d'abord à ma gynéco. Et quand je l'ai vue vendredi dernier, elle m'a dit "Madame Maman de bébé clou.... lorsque vous avez un problème, venez m'en parler !!!"

Je lui ai dit que c'est bien pour ca que j'étais là. Elle a cherché dans ses livres, m'a dit qu'elle avait effectivement beaucoup de patientes sous ISRS, et que le tricyclique proposé par mon médecin ne favorise absolument pas la fertilité... Et alors elle m'a parlé de quelque chose qui m'a semblé miraculeux, dans sa bouche... J'espère qu'il le sera tout autant dans la réalité...

La progestérone. Elle m'en a parlé comme étant un antidépresseur naturel, favorisant la production de sérotonine (tandis que l'AD en ralentit la dégradation seulement). Elle m'a dit qu'elle prenait ça les mois d'hiver, et qu'elle en donnait à ses deux filles avant leur règle, là où elles ont tendance à se jeter sur le pot de nutella... Il paraitrait qu'en plus de ça, ça coupe l'envie de sucré...le produit de toute ma vie en somme... car sans angoisse et sans envie de sucré... tout serait quasi parfait :-D

Elle me propose donc de continuer mon AD jusqu'à voir apparaitre la petite ligne rose, tout en commençant mon traitement de progestérone. Puis d'arrêter mon AD dès que je tombe enceinte et de garder ce traitement pendant les 3 premiers mois... J'ai intérêt à être plus aware de ce qui m'arrive que la première fois... A moins que je ne compte sur ma découvreuse...

Elle m'a aussi dit que le sport était un bon stabilisant, et que je pouvais absolument tout continuer, du moment que j'en faisais avant d'être enceinte.. Seuls sports à éviter : tennis, badminton, sports de combat, judo... Mais je peux continuer de courir et de faire mes abdos ! De toute façon, pour Clouton je ne savais pas au début, et je faisais les travaux... et je les ai même continué à 8 mois de grossesse, à 4 pattes en train de poser les faïences dans la salle de bain... Donc je pense que s'il reste accroché, c'est qu'il est bon... L’inverse étant vrai également...

Bref, plutôt des bonnes nouvelles donc. Vendredi j'étais vraiment à fond, et ce week-end j'ai rangé la chambre du fond histoire d'y voir un peu plus clair... et surtout de réfléchir encore un peu à son aménagement pour Clouton. Il faut qu'elle soit prête au plus tard pour cet été, afin qu'il n'ai pas tous les changements d'un seul coup... Chambre, école maternelle, petit frère ou petite sœur... Ça fait beaucoup en quelques mois...

Je suis bien sûr ravie à l'idée de tomber enceinte une nouvelle fois, moins inquiète des risques de rechute malgré celle d'hier soir, qui est arrivée comme un cheveu sur la soupe...

J'espère juste que je saurai comment faire pour que Clouton le vive le mieux possible. Sans se sentir rejeté ou moins important, tout en donnant suffisamment d'attention au nouveau bébé... Ce sera un autre challenge ! Par chance mes livres et discussions sur la bienveillance et l'éducation non violente me mettent déjà sur la voie... En tous cas je ferai de mon mieux, ça c'est sûr !

Dernière pilule aux alentours de Noel... la suite au prochain épisode en croisant les doigts !

Lorsque je suis tombée enceinte pour la première fois, je le dis et je le répète, jamais je n'aurais cru que ça puisse arriver aussi rapidement.

Et j'avais des raisons de m'attendre à de longs mois de doute, étant donné mon passé médical dans ce domaine. Endométriose, chirurgie, ovaires qui s'emballent et balancent tous les ovules en même temps...

Ma gynéco n'y croyait pas quand je le lui ai annoncé, et n'en revenais pas non plus de voir mon petit haricot, bien implanté, tout comme il faut, du premier coup !

Comme quoi il existe des miracles.

Aujourd'hui, j'aimerais bien retenter ce miracle une seconde fois, et c'est au détour d'une sorte de gastro-pharyngite-déboitage de dos (rien que ça un en seul week-end !), que je me rends compte que mon passé pourrait refaire surface, pourrait être plus présent que je ne l'aurais imaginé. J'avoue qu'avec mon petit miracle, tous ces problèmes ne m'avaient plus effleuré l'esprit depuis des années.

Et même si comme je l'écrivais il y a quelques semaines, une nouvelle grossesse c'est un nouveau départ à 0, que rien ne DOIT se dérouler comme pour la précédente (mais heureusement, ça PEUT quand même :x), honnêtement, je ne m'attendais pas à un problème avant que le problème arrive.

Disons que je m'attendais à peut-être devoir patienter plusieurs mois, à peut-être devoir vivre une fausse couche, ou une grossesse nauséeuse, ou lourde et difficile...mais comme toujours, c'est la situation qu’on n’attend pas qui survient !

Ou en tous cas, qui semble survenir. J'aurai confirmation de tout ça à la fin du moins, mais maintenant que mon attention est attirée sur ce problème, j'avoue que bon nombre de mes symptômes depuis plusieurs mois pourraient tout à fait s'expliquer par le retour impromptu d'endométriose.

D'un côté, poser un nom sur un symptôme, et faire en sorte de régler le problème est rassurant... Je ne suis ni folle ni hypocondriaque... de l'autre, confirmer la réapparition de cette maladie, ca veut aussi dire suivre un traitement plus ou moins lourd, et ça signifie en tous cas qu'il y a effectivement moins de chances que tout se déroule aussi bien que la première fois...

À suivre donc, puisque j'espère que l'examen dans 3 semaines pourra confirmer ou non, mais de manière certaine, ce qui gargouille sous mon nombril !

Voilà quelques semaines qu'on parle plus sérieusement de la suite de la tribu... Même si on a toujours su qu'on voulait au moins deux clous, rien n'était bien défini jusque-là quant au lancement de la fabrication.

Plusieurs choses à prendre en compte (pour toute planificatrice qui se respecte), différence d'âge avec bébé clou, rentrée des classes de bébé clou, possibilité de périscolaire, congé maternité et parental... autant de paramètres qui définissent la période optimum pour lancer la conception ! Vocabulaire de circonstance, puisque nous sommes également dans un projet de construction de MOB... 9 mois pour l'une, et autant pour l'autre, mais qui des deux arrivera le premier ?

Alors voilà, dans quelques semaines, on devrait lancer l'"affaire". Et même si au fond j'ai toujours un peu l'espoir que ça fonctionne aussi bien que pour bébé clou, je me dis que chaque grossesse est différente, que peut-être il faudra plusieurs mois avant que ca ne fonctionne, que peut-être je ferai une fausse couche, puisque c'est apparemment plus souvent le cas après un petit garçon, que peut-être je serai très malade... Je me dis que je repars de 0, et on verra bien !

En revanche, je me pose beaucoup de questions sur comment Bébé Clou va accepter la "chose", lorsque le petit frère ou la petite sœur sera là. Sera-t-il content, triste, jaloux ? J'avoue que je ne sais même pas comment lui annoncer, comment lui expliquer... J'ai lu il n'y a pas si longtemps un texte qui disait "imaginez-vous que votre mari vous dire qu'il vous aime tellement qu'il a envie d'une deuxième femme comme vous à la maison..." Et effectivement, vu sous cet angle là... Je n'sais vraiment ce que je lui dirai quand sera venu le moment.

En outre, j'ai également beaucoup de mal à imaginer comment je vais faire pour donner de mon temps de manière convenable à ce nouveau bébé, et à bébé clou, sans qu'aucun ne soit "lésé". Et pourtant je pense que de fait, les deux seront lésés. Bébé clou parce qu'il ne pourra plus jamais avoir toute mon attention exclusive pour lui, même si je m'arrangerai pour être à 100% avec lui les moments où je serai avec lui, et nouveau clou parce qu'il ne connaitre jamais ce que son ainé à connu, une maman à 100% du temps à l'écoute de ses besoins... En soit ça me fait un peu de peine, j'avoue, et je me dis que c'est peut-être bien égoïste de vouloir un second enfant. D'un autre côté, mon enfance unique n'a pas été que joyeuse, et puis en grandissant, j'avoue que j'aurais aimé avoir un proche, dans les moments difficiles comme dans les plus sympas, un cousin ou une cousine pour bébé clou, bref, tout ce que je n'ai pas... Et puis, avoir des liens fraternels, c'est quelque chose que je ne connaitrais jamais. C’est un amour et un attachement qui me sont inconnus... et c'est parfois difficile de se dire que je ne connaitrais jamais ce que beaucoup de monde connait... et je ne veux pas ça pour mon petit clou. Je veux que sa vie soit faite de partage, d'amour, de respect des autres, de liens d'affection avec les autres, une vie moins sauvage que la mienne en quelque sorte...

Chacun me dit que lorsque le deuxième enfant arrive, son cœur s'agrandit d'autant pour l'aimer au moins autant que le premier, différemment, mais autant... c'est aussi quelque chose qu'il m'est actuellement difficile d'imaginer, tout comme je n'imaginais pas l'amour que j'aurais pour bébé clou avant qu'il ne naisse, même quelques heures avant... Alors je me dis que c'est important de noter mes doutes maintenant, pour m'en souvenir, lorsqu'ils se seront dissipés...